Poêle et cheminée : celles et ceux qui n’ont pas encore fait réaliser le ramonage risquent une sanction coûteuse dans les semaines à venir

Le ramonage, c’est pas toujours la priorité jusqu’à ce qu’une sanction tombe. Pourtant, depuis le 20 juillet 2023, la loi est claire : un professionnel certifié doit s’en charger. Ceux qui continuent à repousser cette corvée risquent une belle amende bientôt !

Ce n’est pas juste une histoire de papier ou de formalité. Ne pas ramoner son poêle ou sa cheminée peut coûter cher, entre risques d’incendie et refus d’indemnisations par l’assurance. Alors autant y aller franco avant que les ennuis frappent à la porte.

Ramonage de cheminée et poêle : une obligation légale renforcée depuis 2023

Depuis le 20 juillet 2023, le ramonage des conduits n’est plus juste une recommandation ; c’est une règle stricte.

Le nettoyage doit être réalisé par un professionnel certifié, un ramoneur-fumiste ou quelqu’un qui détient un certificat reconnu par l’État. Pas question de bricoler ça soi-même ou de passer en mode “sauve qui peut”.

À la clé, un certificat de ramonage est remis à l’issue de l’opération. Sans ce papier, gare à l’amende, qui peut grimper jusqu’à 450 euros !

Une fréquence annuelle obligatoire, plus stricte dans certains cas

Chez soi en maison individuelle, on parle d’au moins un ramonage par an. Mais dans les immeubles collectifs, la fréquence monte à deux fois par an.

En prime, certains départements exigent cette double fréquence même pour les logements individuels, surtout avec un chauffage au bois ou des granulés. Les dépôts de suie s’accumulent vite, et mieux vaut ne pas jouer avec le feu, au propre comme au figuré.

Notez qu’en cas de location, la charge revient souvent au locataire, mais la responsabilité globale reste partagée.

Le ramonage, simple corvée ou geste vital pour l’autonomie et la sécurité ?

Oui, ça coûte entre 70 et 120 euros, et oui, personne n’a envie de casquer chaque année. Mais au-delà, c’est une question de sécurité.

Un conduit encrassé augmente sérieux le risque d’incendie à la maison. Qui veut risquer de perdre son nid dans un claquement de doigts ? Et que dire des intoxications au monoxyde de carbone, silencieuses mais mortelles.

Plus qu’une obligation, le ramonage est un acte de prévention, élémentaire et nécessaire pour préserver la santé et la maison.

Et côté assurance, vous êtes bien couverts ?

Attention, la négligence ne pardonne pas. Les assurances exigent souvent une attestation récente de ramonage pour couvrir un sinistre lié à la cheminée ou au poêle.

Pas de certificat, pas d’indemnisation. Et ça, ça peut vite valoir plusieurs milliers d’euros s’il y a dégât. Ce n’est pas juste bureaucratique ; c’est fixer une règle de bon sens qui protège tout le monde.

Vous avez donc tout intérêt à faire les choses dans les règles, sans retard.

Préparer l’hiver : ne pas procrastiner le ramonage pour éviter les mauvaises surprises

À l’approche de l’automne, il est plus que temps de penser à faire appel à un ramoneur certifié. Le chauffage au bois reprend du service et on veut éviter tout souci.

Repousser le ramonage, c’est prendre le risque de tomber sur un contrôle inopiné ou pire, un incident domestique. Un investissement modeste qui évite des pannes, des accidents et des sanctions financières.

Stop au bla-bla, passons à l’action ! Le ramonage est une clé simple pour un hiver sûr et sobre.

Claire Palou

Passionnée par les énergies renouvelables et engagée dans la transition écologique, je suis Claire Palou, conseillère en solutions de chauffage écologique. À travers le site Tutos Poêle, je partage astuces, guides pratiques et bons plans pour aider particuliers et professionnels à choisir des systèmes de chauffage respectueux de l’environnement, comme les poêles à bois et à granulés. Mon objectif : rendre les énergies renouvelables accessibles à tous et promouvoir des alternatives durables au chauffage classique.