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Poêle à granulés ou poêle à bois : lequel coûte vraiment le moins cher en 2025 ?

Par Claire Palou , le 22 novembre 2025 à 23:41 , mis à jour le 22 novembre 2025 - 4 minutes de lecture
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Les factures de chauffage explosent, tout le monde cherche le ticket gagnant ! En tête d’affiche : poêle à granulés versus poêle à bois. Qui garde le porte-monnaie au chaud en 2025 ?

Poêle à granulés ou poêle à bois : le vrai coût 2025

Premier poste de dépense, le prix d’achat fait grimacer. Un modèle à granulés tourne autour de 4500 € posé, quand un bon vieux poêle à bûches reste proche de 2500 €. Mais le cash de départ ne raconte pas toute l’histoire, on parle d’un équipement qui bosse quinze hivers minimum.

Côté carburant, le granulé file à 0,35 €/kWh en moyenne. Le bois bûche joue au yoyo entre 0,25 et 0,40 €/kWh, selon la région et le réseau de coupe. Voilà pourquoi certains hivers il prend la tête du podium, d’autres il se fait doubler.

Combustible : le prix au kWh tranche la dispute

Un poêle à granulés bien réglé affiche jusqu’à 92 % de rendement. Résultat : 1 kg de granulés crache 5 kWh, soit grosso modo une heure de chauffe pour 25 m² isolés. Le poêle à bois, lui, plafonne vers 80 %, et réclame souvent 2 kg de bûches pour la même bouffée de chaleur. Mauvais séchage ? L’addition grimpe, la cheminée s’encrasse.

Sur un hiver standard de 12 MWh pour une maison de 100 m² en zone froide, le granulé coûte environ 1400 €. Le bois peut descendre à 1100 € si on fend local et sec, ou monter à 1700 € en plein pénurie. Bref, la variable marché pèse lourd.

Ajoutons l’entretien : un contrat pro à 120 € pour le granulé, ramonage obligatoire à 90 € pour le bois. Pas de quoi renverser le classement, mais ce sont des euros tous les ans.

Entretien, confort et écologie : au-delà du porte-monnaie

Le granulé, c’est la vie facile. Allumage auto, thermostat, appli mobile : on règle, on oublie. La bûche, c’est la danse du feu, trois allers-retours au bûcher et les mains noircies. Certains jurent que ça détend, d’autres veulent Netflix tranquille.

Niveau air, les chiffres parlent : ‐70 % de particules pour un poêle à granulés labellisé par rapport à un vieux poêle bûche. Les modèles bois 7 étoiles Flamme Verte réduisent l’écart, mais ne vainquent pas la cendre fine.

Automatisation : qui épargne vos soirées

Un capteur de température pilote le débit de granulés à la minute, donc pas de surchauffe ni de tirage fou. Conséquence directe : moins de CO, un bilan carbone maîtrisé malgré la petite conso d’électricité du moteur vis sans fin. Le poêle à bois dépend de la main humaine : trop d’air et la flambée se barre par le conduit, pas assez et ça biberonne le bois en fumant gris.

Sur la planète CO₂, le bois reste neutre si la forêt est gérée durablement. Le granulé, compacté et transporté, embarque quelques kilos de carbone en plus, mais l’écart se tasse dès qu’il provient d’un scieur local. Pour trancher, regardez l’étiquette : ENplus A1 pour le granulé, Bois sec pour la bûche. Sans ça, le débat prix perd tout son sens.

Verdict rapide : si l’abri bûches est déjà là et qu’on aime jouer du merlin, le bois reste la voie la moins chère à long terme. Si l’on préfère appuyer sur on/off et dormir sur ses deux oreilles, le granulé justifie son surcoût par le confort et une conso mieux pilotée. À chacun son feu, l’important c’est qu’il crépite sans faire flamber la planète !

Passionnée par les énergies renouvelables et engagée dans la transition écologique, je suis Claire Palou, conseillère en solutions de chauffage écologique. À travers le site Tutos Poêle, je partage astuces, guides pratiques et bons plans pour aider particuliers et professionnels à choisir des systèmes de chauffage respectueux de l’environnement, comme les poêles à bois et à granulés. Mon objectif : rendre les énergies renouvelables accessibles à tous et promouvoir des alternatives durables au chauffage classique.

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